vendredi 21 juin 2013

Cardrona Hotel

Envie de changer d’air… Venez faire un petit tour au Cardrona Hotel (située sur la Crown Range Road entre Wanaka et Queenstown), un endroit chaud et agréable où vous apprécierez boire un verre au coin du feu, dans un environnement de montagne et où vous serrez accueillis par « the french house couple »… pour ceux qui sont un peu trop loin, ne vous inquiétez pas nous profitons pour vous et vous enverrons des nouvelles fraiches régulièrement de cette anthologie de la Nouvelle Zélande.

Seulement 3 jours que nous sommes là, et déjà une invitée surprise… la neige qui ne cesse de tomber depuis 2 jours. Et aujourd’hui, 25 cm de poudreuse partout autour de nous, de quoi bien commencer la saison d’hiver !


Do you want something new… Come to have a look at Cardrona Hotal (in Crown Range Road between Wanaka and Quennstown), a nice and warm place where you can have a drink in front of the fire place, in a mountain environment and where you will be welcoming by « the french house couple »… If you are too far away, no worries we are enjoying and we will give you some news from this anthology of New Zealand.

We have been here for only 3 days, and the snow is already coming. There is 25 cm of fresh snow everywhere, what a great start!


mardi 11 juin 2013

The Croft - Invercargill

Pour ce nouveau Wwoofing, nous sommes arrivés chez Jeff and Sherry Elton. Ce couple, probablement proche de la 60 aine, vit à Otatara, un petit village près d’Invercargill, dans le sud de l’île du Sud.

Ils ont quitté l’île du Nord en 2004 pour venir s’installer sur l’île du Sud. Après différents stops et expériences, ils ont atterri en 2006, à Invercargill, ou ils ont pu acheter la ferme dans laquelle ils vivent actuellement.

En achetant cette parcelle de terre, ils ont pris la décision de vivre de manière plus saine, plus proche de la terre, et de se consacrer à leur « farm lifestyle ». En s’installant de la sorte, ils avaient quelques idées en tête ; vivre de la terre et de ce qu’elle pouvait leur apporter pour avoir un mode de vie simple. Ils ont débuté leur aventure avec 1 seule vache de race Jersey, qui leur apportait chaque jour le lait nécessaire à leur besoin. En parallèle, et pendant les 3 premières années, Jeff était employé dans une usine de fromage, ce qui lui a permis d’apprendre de nouvelles choses et lui a donné de nouvelles idées. D’une vache, ils sont passés à huit, et ont acheté une machine à traire d’occasion dans le but de vendre le lait à la porte de leur garage à des consommateurs locaux, désireux de ne pas boire uniquement du lait pasteurisé.  Au commencement de cette nouvelle activité, trouver suffisamment de consommateurs a été un peu compliqué, donc pour ne pas gâcher, ils se sont mis à fabriquer du fromage, du beurre, des yaourts, qu’ils ont également mis en vente en complément du lait. En saison, une vache produit en moyenne 15 litres de lait par jour. Faites le calcul, cela fait beaucoup de litres à écouler. Et c’est à présent leur revenu principal. En plus, ils vendent à travers leur « house shop », divers produits de base sélectionnés, toujours issus d’une agriculture ou d’un élevage bio, et provenant au maximum de producteurs locaux (ou presque), beurre de cacahuète - sirop d’érable (Amérique du Nord) – Miel - coconut oil –  et des compléments alimentaires naturels.


Traite des vaches
Et si on faisait du Camembert?!
Fromage en affinage
Yaourt, Feta et Fromage

En quelques temps, le petit business à pris forme, et ils ont à présent suffisamment d’adeptes et consommateurs pour vivre modestement de leurs ventes. Cela à également dégagé du temps à Sherry, pour qu’elle puisse se consacrer un peu plus à un sujet qui lui tient à cœur depuis longtemps, la nutrition. Bien évidemment, et vous l’aurez compris, elle porte une attention toute particulière à la manière de se nourrir, grâce à des produits sains, non modifiés et issus d’une terre chérie, non polluée et  cultivée de manière réfléchie à long terme. Grace à ces deux sujets cumulés, ils sont fiers de pouvoir apporter d’un côté ; une éducation sur la manière de se nourrir, et d’un autre coté, une partie des bons produits nécessaires. Sherry a mis en place un petit fascicule dans lequel elle explique, informe et donne des solutions pour changer sa manière de se nourrir. Le tout dans un challenge de 3 semaines pour goûter comme elle dit au « Real Food, experience the difference ».


Breakfast with Sherry, Jeff & Polly

A présent qu’ils peuvent vivre grâce à l’élevage de leurs vaches et du lait qu’elles leurs apportent, ils souhaitent améliorer leur manière de faire du fromage, et se consacrer plus en détails à la vraie manière de se nourrir. Ils souhaiteraient également développer un plus grand jardin potager, mais cela leur demanderait trop de temps et d’énergie pour être auto-suffisant. Ils ont toutefois plantés des arbres pour leur bois de chauffage, et jouissent d’environ 25 arbres fruitiers et d’une dizaine de poules qu’ils élèvent avec beaucoup d’attention. La non utilisation des pesticides ou autres produits chimiques sur la totalité de leurs terres améliore chaque jour la qualité du sol, dans cette région de la Nouvelle Zélande qui ne jouie pas forcément du meilleur climat pour une agriculture prospère.

Arriveront-ils un jour à être totalement auto-suffisant ? Dans tous les cas ils l’espèrent et font tout pour.


Pour plus d’infos, allez jeter un œil sur le site de Sherry. Enjoy : http://www.thecroft.net.nz/

vendredi 7 juin 2013

South East coast of the South Island

Entre Queenstown et Dunedin, nous traversons la région de central Otago. La première partie de la route offre des paysages plus secs et plus monotone qu’à l’habitude, ce qui la rende beaucoup moins intéressante, voir pas terrible du tout. Par contre, on se rattrape sur la fin, avec des cimes enneigées après chaque virage et des petits lacs par-ci par là. Avec ensuite une arrivée sur la côte sur de Dunedin qui vaut le détour. Parfois nous longeons de longues plages de sable, et parfois de la côte sauvage, bien rocheuse et inamicale. Il y a néanmoins une constante, l’océan et ces offrandes de vagues.

Central Otago
Coast of Dunedin
Dunedin est une ville réputée pour ses bars et son ambiance nocturne, heu pardon, pour la péninsule d’Otago. Un bras de terre sauvage, abritant énormément de vie marine. Pas de sirène au programme, mais une colonie d’albatros royaux, beaucoup des lions de mer et de phoques, et des « yellow-eyed pinguins », une des espèces les plus rare au monde. Mais avant de pouvoir profiter de toute cette beauté marine, il faut laisser passer la neige qui nous bloque 24H dans les environs de Port Chalmers, à quelques encablures de Dunedin. Dans ce genre de situation extrême en camion, les bibliothèques publiques, en plus de souvent proposé un accès wi-fi gratuit (good pour garder le contact avec vous), sont avant tout un lieu de culture, de découverte et d’apprentissage et un refuge idéal pour les voyageurs en quête de chaleur. We love you public libraries…

At Port Chalmers Harbour
Port Chalmers beach
Après la neige, vient le beau temps avec son lot de couleurs magnifiques. Par contre, le vent est bien présent, et très fort, mais nous décidons tout de même d’aller voir cette péninsule. Nous n’aurons pas la chance d’approcher au plus prêt tous les animaux car il faut payer une sacré somme, mais néanmoins on les observera à la jumelle. On est déjà content d’avoir pu les observer de la sorte et pleinement satisfait de nos longues balades pour atteindre les plages ou tout ce petit monde se réfugie. De très beaux moments sur cette péninsule et ses alentours. Et Dunedin by night qui tient ses promesses, de la bière locale, et du monde en terrasse…

From Otago Peninsula
Sandfly bay
Sea lions
Dunedin museum
Octagon place by night
A présent notre itinéraire est beaucoup dicté par le temps qu’il fait et qu’il va faire durant les 48/72 prochaines heures. Ainsi nous reprenons la route en direction d’Invercargill plus au sud ou nous avons trouvé trouvés un Wwoofing pour la semaine prochaine. Mais avant d’atteindre la plus grosse ville du sud de l’île du sud avec ces 50 000 habitants, nous traversons la région des Catlins. Petit bijou naturel quasi inhabité. On s’attendait à devoir faire de longues randonnées en forêt vu les cartes, montant et descendant des collines, mais on y trouvera tout autre choses, pour notre plus grand plaisir. Ce sont de courtes balades en forêt qui nous attendent, menant souvent à des cascades. On en a vus des cascades en NZ, mais jamais autant dans un périmètre aussi petit. Il faut dire que la région est très régulièrement  et très généreusement arrosé. Les bois sont très préservés, ce qui offre une variété  d’arbres et de buissons spécifiques à la région.

La côte s’offre parfois en grande baies, ou parfois en pointes rocheuses. La faune marine y est très importante et très variée. Ce qui nous a permis cette fois de voir de beaucoup plus prêt ces fameux yellow eyed pinguins. Curio Bay est un spot très réputé, et très touristique, au grand dam de ces pauvres petits animaux (environ 50cm sur pattes). On a résisté, et avons su ne pas s’approcher pour ne pas les effrayés et se mettre sur leurs chemins. Mais ce n’a hélas pas été le cas de tout le monde. Nous avons assistés sans pouvoir réagir, à ce que je qualifierais de pure débilité humaine. Voir tous ces gens s’approcher au plus près et se comporter ainsi envers les animaux, cela nous a profondément choqués et très énervés. On a préféré continuer notre route et penser à autre chose, on ne pouvait hélas rien faire de plus.

Kaka point
Nuggets point
Horseshoe waterfalls
Catlins bush
Cathedrale caves
A small Yellow-eyed penguin

Bref, les Catlins, cette région au 46°Sud, nous a énormément plue. Les paysages sont de toute beauté, et très variés. En moins de 10 min, tu peux contempler une cascade en pleine forêt, et te rendre ensuite sur la plage pour aller t’amuser dans des cavernes de plusieurs milliers d’années, creusées par les vagues. Génial.


De là, on continu notre route vers Invercargill, ou nous attendent Jeff et Sherry pour le plus grand plaisir de notre bouche…

mercredi 5 juin 2013

Tree houses & Hapuku Lodge

Peter et Tony Wilson / Kaikoura / NZ


Issu d’une famille d’architecte et de constructeurs Tony Wilson est l’heureux concepteur et propriétaire de Hapuku Lodge & Tree Houses. Avec l’aide de son frère Peter, architecte à San Francisco, Tony a été au bout de son rêve, « habiter dans les arbres », avec ce luxueux et moderne complexe hôtelier.

L’histoire commence ici, à Kaikoura (côte Est de l’Ile du Sud) lorsque Tony et son neveu Paul décident de s’associer dans l’élevage de chevreuils, et s’installent sur ce plateau qui surplombe le spot de surf préféré de Paul « Mangamanu bay ». Une histoire qui plairait à Adrien ! Bref, rapidement la ferme s’agrandit et l’idée d’un Lodge germe doucement. En 2003 le bâtiment principal et la « Olive House » s’installent sur les terres de la ferme familiale. En 2006 c’est au tour des cinq luxueuses « Tree Houses » d’être construites dans un environnement de jeune Manuka, arbre d’origine néo-zélandaise. Et enfin en 2009 le Lodge est remanié et une piscine naturelle est crée.

Les Tree houses sont les seules chambres d’hôtel,  perchées à 10m au dessus du sol en Nouvelle Zélande. Elles sont ancrées au sol grâce à 4 cubes de béton armé pour un total de 2 tonnes de matière et plusieurs poteaux métalliques de 20 cm de diamètre. De quoi résister à un tremblement de terre et aux coups de vents.




Chaque tree house a une vue spectaculaire sur les magnifiques montagnes de Kaikoura et sur la côte Pacifique. Leur forme simple et moderne, et leur prédominance de bois, leur permet de parfaitement s’intégrer dans l’environnement naturel. Un escalier extérieur en bois permet de gérer l’accès individuel à chacune des chambres. Les espaces extérieurs sont protégés par des pares-vue et rambardes cloutés de morceaux de bois issus de bois locaux. Les grandes fenêtres laissent entrer la lumière et les branches des Manukas directement à l’intérieur des chambres et salles de bain. L’espace intérieur se prolonge dans les arbres grâce à de rigolos petits balcons. Une espace cosy orienté autour d’un poêle à bois qui permet de chauffer l’espace intérieur et d’apprécier le cadre ouvert sur l’environnement. Juste parfait pour relaxer et apprécier la pure beauté du paysage… une perfection qui coute plus de $NZ 1000 la nuit…




Mais la famille n’a pas limité ses efforts à la construction de ces incroyables petites cabanes. L’ensemble du complexe Lodge / Tree houses / Ferme à été conçu dans une démarche environnementale. La majorité des meubles en bois, ont été pensé et dessiné avec l’aide d’un artiste local, puis fabriqué avec un véritable savoir faire. Un système de récupération des eaux usées, qui sont filtrées à l’aide de plantes, puis rejetées dans le sol, a été mis en place.

La ferme s’est diversifiée, avec la fabrication d’huile d’olive et d’un vin blanc issus de cultures réfléchies sur place. Un large potager approvisionne les cuisines du restaurant suivant les saisons. Tous les déchets verts y sont récupérés puis placés dans un compost pour être plus tard utilisé comme fertilisent naturel dans le potager.
Le tout géré par un personnel d’accueil et d’entretien absolument adorable.
Ca fait rêver…



English version

As a family of architects and builders, Tony Wilson is the designer and owner of Hapuku Lodge & Tree Houses. With his brother Peter, architect in San Francisco, Tony has finalized his dream in this luxury accommodation.

The story has begun here in Kaikoura, when Tony and his nephew Paul have decided to become partners in a deer farm, situated on the upper plateau overlooking his favourite surf spot at Mangamanu bay. Quickly the farm grows and they start thinking about a Lodge in the farm’s area.
In 2003 they began with the Main Lodge and the Olive House. In 2006, they added the five luxury Tree Houses. Then in 2009 they remodeled the main Lodge and also added a pool.

Unique New Zealand’s accommodation, nested at 10 meters (30 feet) above the ground. They are anchored in the ground thanks to 4 blocks of armed croncrete, for 2 tonnes of material in total. They also use several steel posts of 20cm of diameter as support. It has been thought to resist to the earthquakes and strong sea winds.

Each Tree House has spectacular views of Kaikoura’s beautiful mountains and Pacific coastline. A contemporary and wood shape means to be a complement to the natural environment. A wood exterior stair allow to access to each Tree House. Their exteriors are clad in native woods. Large windows bring light and the tree canopy right into the bedroom and the bathroom. The inside space is extended in the trees by nice little balconies. A fire place with an amazing view on the environment, allow warming the place. Just perfect to relax and enjoy the beauty of sceneries… a perfection which cost more than $NZ 1000 per night…

Not limiting their design efforts to the building, they also tried to be sustainable. The majority of the furniture are designed and handcrafted with local wood worker. They have a full system of salvage for the grey waters, that they reject after a plant filtration in a common field.

They have developed the farm, producing olive oil, and white wine. On their kitchen and restaurant they use mostly fresh and local ingredients, most of the vegetables come from their own vege garden. They obviously compost the green waste that they use in the garden. We had the opportunity to meet the reception lady and the full time worker, and they are absolutely lovely.
Let me think about it…

samedi 1 juin 2013

DIY - Do It Yourself

Durant notre passage à Christchurch et en discutant avec Kathie, j’ai compris qu’elle avait besoin d’un nouveau compost que son frère tardait à lui faire, ainsi je me suis proposé de le lui fabriquer. Elle gardait pour cela du bois de récupération que je me suis amuser à assembler. Voici une petite illustration visuelle pour que vous aussi vous puissiez le réaliser chez vous.
Le bois que j’avais à ma disposition n’était pas exactement identique en largeur et en épaisseur, donc cela à un petit peu compliqué l’affaire pour une question de réalisation mais dans l’idéale il vous faut récupérer de vieilles palettes que vous démonterez pour ainsi partir avec une bonne base de travail.

Tout dépendra ensuite des dimensions du futur compost. Dans mon exemple, ce sera une box de 90x70x120cm, 5 planches par face.

Matériels nécessaires :

20 planches de bois 4 tasseaux bois mètre ruban scie à bois minimum de 2 cales identiques pour l’espacement en les planches clous et marteau 





Préparer les planches de bois








Assembler une 1ère face, en laissant dépasser sur les cotés l’épaisseur d’une planche










Refaire la même face 2







Continuer l’assemblage de la face 3 puis 4 en resserrant le tout au max






Voila, c’est fini, c'est super simple donc à vous de jouer.







Pour compléter et finaliser l’article, voici quelques liens pour en savoir plus et vous donnez probablement l’envie de créer des choses par vous-même (DIY) plutôt que de tout acheter made in China et de devoir en changer tous les 4 ans pour cause de mauvaise qualité. A vos marteaux !!!